Début décembre 2018, je remontais à vélo, et pour la première fois, c’était pour aller travailler . Un beau VAE (vélo à assistance électrique) : je venais de changer de travail, les trajets en transports en commun étaient compliqués et j’avais revendu mon scooter parce qu’il était mauvais pour ma santé et l’environnement.
Un an plus tard, je fais le bilan et ma conclusion après avoir perdu 6 kg au passage, c’est que j’aurais du commencer le vélo plus tôt.
bilan 3 ans de vélotaf environ 11 000 km parcourus, 16 kg de perdus par rapport à la période où je me déplaçais en scooter.
Et maintenant, 5 ans plus tard ? Plus de 19 000 km parcourus, 19 kg de perdus. Mon VAE n’est quasiment plus utilisé, mon vélo musculaire (sans assistance) est celui que j’utilise au quotidien. Comme je parcours environ 12 km par jour tous les jours, je suis sur une tendance à 4200 km par an environ. Pourvu que ça dure !
Je vois relis le paragraphe ci-dessus, et j’éprouve des sentiments contradictoires. D’un coté, je suis ravi et fier d’approcher les 20 000 km à vélo. Ca me paraît incroyable. D’un autre coté, je ne voudrais pas que cela soit pris pour un genre de vantardise, une façon de me faire mousser, un genre de version cycliste de blaireau en SUV qui clame qu‘“il fait de la borne”.
Je suis impressionné par le le nombre de kilomètres effectués sans finalement m’en rendre compte, à coup de 25 mn aller le matin et 25 minutes retour le soir. Si je parle de de ces kilomètres, c’est plus pour encourager mes contemporains qui auraient du mal à imaginer faire de même.
Et pourtant, il suffit de ressortir le VTT qui dort probablement dans la cave, le faire réviser, pour voir un week-end si on peut aller au boulot en prenant les itinéraires proposés par l’excellent Géovélo. Il peut être intéressant de se faire accompagner par quelqu’un de plus expérimenté, qui connaît les pistes cyclables.