vendredi 10 mai 2019
Par Tristan,
vendredi 10 mai 2019.
En vrac
Technologie et startups :
Facebook
- Regulators Around the World Are Circling Facebook ;
- Cofondateur de Facebook, il appelle à démanteler le réseau social. Le texte original de Chris Hugues “Mark is a good, kind person. But I’m angry that his focus on growth led him to sacrifice security and civility for clicks.” ;
- Dans le monde : « Le pouvoir de Mark Zuckerberg est sans précédent » : un de ses cofondateurs appelle à démanteler Facebook ;
- Les millions de mots de passe Facebook exposés au cœur d’une enquête RGPD ;
- Facebook recrute une juriste qui aime vos données personnelles (mais pas dans le bon sens). Ancienne conseillère de l’administration Trump, elle a participé à la rédaction du très controversé USA PATRIOT act, la loi qui permet aux USA l’extension de la surveillance de masse (selon Wikipedia : « Dans la pratique, cet Act of Congress autorise les services de sécurité à accéder aux données informatiques détenues par les particuliers et les entreprises, sans autorisation préalable et sans en informer les utilisateurs. » ;
- Virez Mark Zuckerberg !, tel est le nom de cette pétition organisée par Fight for the Future ;
- Retour sur la Facebook Developer Conference “The one thing we heard a lot about but didn’t actually see much of was privacy. […] we didn’t see any new privacy protections for the developer platform, a replacement for its chief security officer that’s been vacant for nine months or the Clear History feature Zuckerberg announced last year.” ;
- L’ironie est sans fin : Facebook uses Mark Zuckerberg’s privacy talk as a chance to gather data on its users ;
- Le Washington Post défouraille : Mark Zuckerberg claims that, at Facebook, ‘the future is private.’ Don’t believe him.. « Mark Zuckerberg déclare que chez Facebook, l’avenir est à la vie privée. Ne le croyez pas » ;
- “Privacy gives us the freedom to be ourselves,” dit très justement Zuckerberg. Mais il ne fait rien pour que ça arrive et personne n’y croit plus : “Facebook made its first massive privacy mistake in 2007 with Beacon, which quietly relayed your off-site e-commerce and web activity to your friends. It’s had 12 years, a deal with the FTC promising to improve, countless screw-ups and apologies, the democracy-shaking Cambridge Analytica scandal and hours of being grilled by Congress to get serious about the problem. That makes it clear that if “the future is private,” then the past wasn’t. Facebook is too late here to receive the benefit of the doubt.”
Amazon
Google :
- Oracle balance comment Google nous traque dans le monde réel et ça fait mal. Le plus dramatique, c’est qu’Oracle semble… jaloux de la firme de Mountain View !
- Google va mettre dans Chrome une fonctionnalité pour contrôler les cookies… pour nous faire croire qu’ils sont pour la vie privée. « Un truc pas facile à faire gober, compte tenu de l’immense quantité de données utilisateurs qu’ils récupèrent » explique le Wall Street Journal ;
- Google multiplie les mesurettes pour la vie privée « Après Facebook, c’est au tour de Google de profiter de son show annuel pour une séance de privacy washing. Le géant américain veut se montrer plus respectueux de nos données, sans changement de fond. Il est surtout question de petites évolutions et autres subtilités dans sa communication. » Comme l’intertitre l’indique, il n’y a pas de minimisation de la collecte. Google va donc continuer au prendre autant de données personnelles qu’avant…
Divers
- J’ai voulu savoir qui avait vendu mes données personnelles et je suis tombée dans un puits sans fond ;
- The Devastating Consequences of Being Poor in the Digital Age ;
- À propos des Ouïghours, population musulmane du nord-ouest de la Chine, placée sous surveillance complète : Human Rights Watch explique comment le système mis à disposition des forces de police fonctionne. How Mass Surveillance Works in Xinjiang, China ;
- À propos des écouteurs d’Apple, les Airpods : son médiocre, irréparables, polluantes et impossibles à recycler ;
- «The Valley - Une histoire politique de la Silicon Valley», de Fabien Benoit : La Silicon Valley était un rêve, elle est devenue cauchemar ;
- A Tax That Could Fix Big Tech. L’auteur propose de taxer la publicité ciblée, source de tous les maux de l’Internet (surveillance de masse, diffusion de fake news, bidouillage d’élections, perte de vie privée, dangers pour la démocratie, etc.) ;
- La Silicon Valley était un rêve, elle est devenue cauchemar, un extrait de «The Valley - Une histoire politique de la Silicon Valley», de Fabien Benoit ;
Climat
- Nourrir l’Europe sans pesticides, un objectif réaliste ;
- Aux Etats-Unis, les ados tirent le vert du nez des présidentiables ;
- Le droit au village, ou la fatigue d’être mobile. « C’est le grand paradoxe français: alors qu’une bonne partie de la population aspire à vivre à l’abri du tumulte de la ville, l’étalement urbain se fait au prix d’une augmentation de la mobilité ». « Le paradoxe est total: de plus en plus de personnes aspirent à une fixité résidentielle, mais elles ne l’obtiennent qu’au prix de longs et fréquents déplacements, de plus en plus onéreux et polluants. Les Trente Glorieuses, la fonction émancipatrice de la mobilité dans des sociétés démocratiques et libérales ou l’éloge de la vie urbaine semblent décidément appartenir à la préhistoire de la France moderne. » ;
- Jean-Marie Delarue : « Au nom de la sécurité, toutes nos libertés sont menacées ». « Dans quel état sont les libertés fondamentales en France ? En très mauvais état. En apparence, nous sommes un Etat de droit, et l’on s’en flatte assez, nous avons un corpus juridique étoffé, des juges chargés de protéger nos libertés… En apparence, rien de tout ça n’est menacé. Dans la réalité, c’est autre chose. Au nom de la sécurité, toutes nos libertés le sont. On n’arrête pas de nous dire que « la sécurité est la première de nos libertés », selon une formule désormais consacrée. C’est faux ! La sécurité est éventuellement l’une des conditions de notre liberté. Cet aphorisme est une dangereuse illusion qui pousse depuis plusieurs décennies les gouvernements à grignoter nos libertés toujours davantage.» ;
- The Uninhabitable Earth. De façon intéressante, une version annotée a été publiée. Il s’agit de l’article le plus lu du NY Mag à ce jour ;
- Au nom de la “responsabilité sociétale“, le PDG de Danone renonce à sa retraite chapeau. « Selon France Inter, qui dit s’être basé sur les calculs d’un cabinet privé, Emmanuel Faber renoncerait ainsi à une retraite de 1,2 million d’euros par an, soit un total de 28 millions d’euros. » ;
- Tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle loi énergie ;
- Slow voyage : zappez l’avion pour ces lignes de train bucoliques ;
- Les routes départementales 100 % cyclables en Seine St Denis à l’horizon 2024 ;
- Sur Twitter, après 2 ans de vélotaf et 10 000 km, Lilox85 donne 100 bonnes raisons de faire du vélo, et c’est bien !
- Et si on fermait tous les data centers ? ;
- Le Vélotaf, et si on s’y mettait ?, un reportage par France 3 IdF ;
- Il y a trente ans, le monde aurait pu sauver le climat. Sauf que non, « les Etats-Unis, conscients de longue date du changement climatique, ont fait capoter un accord mondial pour limiter les émissions en 1989 » ;
- L’électrochoc du mois :
- Biodiversité : l’affligeant écart entre le discours et les actes ;
- Et si on inventait de l’électro-ménager fait pour durer longtemps, pour être réparable ? C’est ce que tente l’Increvable avec les lave-linges. Cette future machine peut déjà être réservée (pour moi, c’est fait !) ;
- Environnement : «L’Europe a un comportement de prédateur vis-à-vis des ressources» ;
- Perdre la Terre : le jour où l’humanité aurait pu sauver le monde, sur la base d’un texte paru en anglais l’année dernière : Losing Earth: The Decade We Almost Stopped Climate Change, by Nathaniel Rich. Voir aussi Il y a 30 ans nous aurions pu sauver la Terre : voici pourquoi nous ne l’avons pas fait. Pourquoi ? « Un pas en arrière soudain, une reculade brutale, un réveil enragé des forces conservatrices, savamment maîtrisé par des experts en communication » ;