Numérique et limites planétaires

Le scenario « business as usual » chiffré par l’Ademe dans son étude de prospective de 2023 estime l’empreinte carbone du digital en France en 2050 à hauteur de 49 MtCO2eq, contre 17 MtCO2eq en 2020 (soit 2,5% des émissions nationales à cette date).

La part du numérique représenterait plus de 60% du total des émissions nationales en 2050 dans l’hypothèse où nous parviendrions par ailleurs à atteindre l’objectif de « neutralité carbone » (soit un quota d’émission d’environ 80MtCO2eq) !

Autrement, dit, la croissance de l’empreinte carbone du numérique est incompatible avec l’objectif de neutralité carbone en 2050.

Continuer le numérique comme avant ou avoir une planète habitable, il va falloir choisir.

Mobilité

  • Pétition taxons le kérosène. En effet, le kérosène, carburant pour avions, n’est peu ou pas taxé, beaucoup moins que la voiture, alors que c’est le moyen de transport le plus polluant et le moins égalitaire. C’est ce qui fait que l’avions est souvent moins cher que le train. D’où la pétition !
  • C’est quoi l’empreinte carbone d’un vélo ? Le fabricant de vélos Trek a fait le calcul et c’est passionnant ! En moyenne, un vélo c’est 174 k d’équivalent CO2 (eCO2) pour sa fabrication. C’est variable suivant le modèle. Un VTT en aluminium d’entrée de gamme (le Marlin, chez eux), c’est 116 kg alors qu’un vélo de route en carbone c’est 197 kg. Un VAE c’est 229 kg. Autrement dit, il suffit de rouler 692 km avec votre vélo pour “rembourser” l’empreinte carbone et devenir “carbone négatif”. À l’inverse, une voiture thermique c’est environ 6 tonnes d’eCO2 pendant sa fabrication, et environ 160 à 200 g par km parcouru, donc 160 à 200 kg d’eCO2 pour 1000 km parcourus. (Info trouvée via La difficile mesure de l’empreinte carbone d’un vélo par Olivier Razemon) ;

Low tech et bricolage

Logiciel Libre et éducation nationale

La future solution unique sera basée sur des logiciels libres. A l’automne 2023, quatre académies serviront de pilotes. La généralisation sera effectuée courant 2024. La difficulté, c’est que nous avons à gérer 1,8 million de boîtes (…) Le choix s’est donc porté sur Zimbra que nous allons intégrer avec d’autres outils.

pour la visioconférence, nous avons misé très tôt sur le logiciel libre BigBlueButton. La solution est déjà déployée, tant pour les visio que pour les classes virtuelles, et est devenue interministérielle. Nous avons réalisé des développements partagés avec la communauté pour rendre la solution pleinement adaptée à la réalisation de cours en télé présence. Nous travaillons à son intégration « sans couture » avec la messagerie-agenda Zimbra.

Nous disposons également d’une solution de partage de fichiers baptisée Nuage (une implémentation de Nextcloud). Là encore, nous travaillons à son intégration dans Zimbra, notamment pour les pièces jointes de gros volume.

En Vrac !