mars 2018 (2)

lundi 19 mars 2018

En vrac du lundi : les errances de Facebook

En vedette : Facebook a permis le vol des données personnelles de 50 millions d’électeurs américains

Facebook est encore dans la tourmente pour une sordide histoire de pompage de données personnelles pour influencer une élection.

le réseau social sait depuis la fin de 2015 (…) que des données de ses utilisateurs ont été siphonnées sous un prétexte académique, avant d’être revendues pour une campagne politique.

À l’époque, Facebook avait expliqué « enquêter avec soin » sur ces allégations, mais s’était contenté de suspendre l’application et de réclamer aux protagonistes de l’affaire qu’ils suppriment les données collectées. Sauf que (…) Facebook ne s’est jamais assuré qu’ils s’en étaient effectivement débarrassés. (…) ces données étaient encore, jusqu’à une date très récente, entre les mains de Cambridge Analytica.

Le plus grave pour Facebook est que cette affaire prouve une nouvelle fois que sa plate-forme peut être utilisée à des fins politiques, à son insu et à celui de ses utilisateurs.

En vrac

Le Monde : Est-ce que les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont des ennemis aux yeux de Mozilla ? Mitchell Baker : Ils sont à l’origine d’innovations intelligentes et ils créent de la valeur. Mais en même temps ils deviennent chaque jour davantage tout-puissants, et ce n’est pas bon pour la société. Pour moi, il ne s’agit pas de pointer du doigt untel ou untel, ni de juger de leurs motivations : c’est juste que, de manière structurelle, avoir une poignée de compagnies qui contrôlent autant d’informations personnelles ne peut pas être bon pour la société.

mardi 6 mars 2018

En vrac du mardi (encore)

En vedette :

J’ai publié sur le blog de Cozy un billet qui me tient à coeur depuis longtemps — Imaginer le monde numérique que l’on veut : libérateur et au service de chacun.

Il part de trois citations :

  1. “Software is eating the world” (Marc Andreessen),
  2. “Code is law” (Lawrence Lessig) et
  3. “Architecture is politics” (Mitch Kapor).

En résumé : dans un monde dévoré par le logiciel, le code est la loi, et la façon dont on structure les systèmes d’information décide de qui décide quel code me concerne, et donc ce que je peux faire. Pour que chacun de nous soit libre, il faut que le code soit libre, mais il faut aussi que l’architecture soit décentralisée pour éviter de dépendre de quelques multinationales qui se seront substitué aux États et contrôleront tout ce qu’on a le droit de faire.

Bref, foncez le lire !

En vrac :

They implemented Go365, which is an app that I’m supposed to download on my phone, to track my steps, to earn points through this app. If I don’t earn enough points, and if I choose not to use the app, then I’m penalized $500 at the end of the year. People felt that was very invasive, to have to download that app and to be forced into turning over sensitive information.