- Article fascinant : None of the world’s top industries would be profitable if they paid for the natural capital they use. Autrement dit (et surtout en français), aucune des grandes industries du monde se serait profitable si elle devaient payer pour le capital naturel qu'elles utilisent. Ce capital, c'est l'utilisation de ressources naturelles ou la destruction de l'environnement. Autrement dit, les grandes industries ne sont profitables que parce qu'elles n'ont pas à assumer les coûts de la nature. Quels sont ces coûts ?
- Émission des gaz à effet de serre : 38%.
- Utilisation de l'eau : 25% Pollution de l'air : 7%.
- Pollution de la terre et de l'eau : 5%.
- Déchets : 1%.
- Apple enregistre vos demandes à Siri et les conserve pendant deux ans ;
- Sortie de NCSA Mosaic 1.0. Il y a 20 ans
- La neutralité de Google jugée dangereuse pour la santé. Le problème ? Les sectes sont meilleures en SEO que le gouvernement. Et les sectes utilisent des sujets liés à la santé pour "recruter" des victimes ;
- Vous aussi, vous avez remarqué la nouvelle page d'accueil Framasoft ? Voici une interview de l'auteure - PeupleLà - de la nouvelle version. Justement, j'en parle ici : Interview de Tristan Nitot dans le tout nouveau Mozilla Space Paris ;
- Dans une interview par Jérôme Colombain et François Sorel de Bruno Bonnell (inventeur d'Infogrammes et du service en ligne Infonie). On lui demande quels sont ses fails (erreurs ou échecs). Réponse instantanée : "Dans l'histoire d'Infonie, la grosse erreur a été de ne pas choisir assez vite de basculer sur HTML, et de conserver à l'époque un langage qui était propriétaire, qui s'appelait Ladybird, et je pense que ça a été une vraie erreur". (bon, après il compare Microsoft au Titanic, c'est ce qu'on appelle un acte manqué
- The Internet Is Drowning ;
- Un rappel qui mérite d'être fait : Geeksphones are developer tools
- Vie privée : seul Twitter décroche sa sixième étoile, sur la base du travail Who Has Your Back? 2013 de l'EFF.
- Le truc qui m'a mis en colère cette semaine : Protecting our brand from a global spyware provider.
- Le truc qui m'a fait sourire cette semaine : OuiShareFest. C'est ouvert au public demain, foncez ! J'ai aussi publié des photos du 1er jour ;
- Firefox OS : Mozilla booste son simulateur ;
Mot-clé - web
vendredi 3 mai 2013
En vrac du vendredi
vendredi 3 mai 2013. En vrac
jeudi 5 juillet 2012
Pourquoi j'aime le Web
jeudi 5 juillet 2012. Beyond-the-code
Cet article est une adaptation d'un article en anglais part simultanément sur mon blog official Mozilla, Beyond The Code
Je suis fan du Web pour quantité de différentes raisons, mais si je ne devais en retenir qu'une, c'est que tout le monde peut participer sans avoir à demander la permission.
Par participer, je ne veux pas juste dire "utiliser", non. J'entends aussi "créer" et "expérimenter". La beauté du Web, c'est qu'il n'est pas en lecture seule. On peut écrire, aussi. Contrairement à la radio et à la télévision, nous ne sommes pas cantonnés au rôle de consommateurs, on peut aussi jouer celui de producteur. On peut créer du contenu, des applications et ainsi inventer le futur du médium. Je m'explique :
Utiliser le Web est facile. On a besoin d'un PC, d'une connexion Internet et d'un navigateur (Firefox, au hasard). On peut aussi utiliser un smartphone (vous avez essayé Firefox pour Android ?)
Mais éditer et créer une page Web est aussi possible. On peut le faire façon hard-core avec un éditeur de texte (il y en a forcément un livré avec votre système d'exploitation) en complément de la commande "View Source" / "Afficher le code source de la page"
. On aura recours à la documentation de référence pour HTML, CSS et JavaSCript[1]
Heureusement, les choses sont devenues plus faciles, grâce à Mozilla WebMaker:
- Mozilla Thimble est une excellente façon d'apprendre HTML et CSS
- Les jeunes enfants vont adorer Hackasaurus, un cours en ligne fait exprès pour eux !
- Pour voir ce qu'il y a sous le capot d'une page Web, on peut utiliser les Lunettes à rayons X de Hackasaurus.
- Il est possible de participer à un événement SummerCode Party près de chez vous. (On peut aussi organiser soi-même un tel événement).
Tous ces outils et initiatives sont issues du programme Mozilla WebMaker. Mais pourquoi Mozilla fait-elle un chose pareille ? Parce que nous voulons améliorer le Web. Nous voulons aider tout le monde à mieux comprendre le Web, de façon à ce que chacun contrôle mieux sa vie en ligne.
Je suis sûr qu'avec cette approche, des enfants auront un de ces jours de grandes idées et vont créer des applications incroyables. Ils n'auront pas eu besoin de demander la permission à qui que ce soit pour cela. Cette approche permet la liberté, favorise l'innovation et ouvre de nouvelles portes pour le Web.
Voilà pourquoi je suis autant fan du Web ouvert...
Note
[1] On appréciera le fait que cette documentation est un Wiki, donc elle-même en "lecture / écriture"
vendredi 3 septembre 2010
L'Internet dont je rêve
vendredi 3 septembre 2010. Vieux trucs
C'est (peut-être) Paul Valery qui disait : "La meilleure façon de réaliser ses rêves, c’est de se réveiller". Francis Scott Fitzgerald disait pour sa part que "La sagesse suprême était d’avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les poursuivait."
Quel rapport avec Internet ?
La revue algérienne IT Mag DZ m'a récemment interrogé. La dernière question était "Comment voyez-vous Internet dans un, cinq ou dix ans ?". Voici ma réponse. Elle représente assez bien, je crois, ce qui fait que des milliers de gens participent au projet Mozilla :
Franchement, je suis très mauvais pour les prédictions... J’ai mis longtemps à croire au succès de Wikipédia, et celui de Mozilla ne cesse de m’étonner au quotidien ! Je ne sais donc pas à quoi va ressembler Internet demain. Par contre, je sais à quoi je voudrais qu’il ressemble et à quoi il ne faut pas qu’il ressemble. Il faut qu’Internet reste un espace ouvert où chacun peut participer et innover. Il faut que chacun ait le choix d’aborder Internet comme il le souhaite, où la sécurité de chacun est assurée. Je veux que l’aspect non-commercial soit toujours présent, en complément d’une offre commerciale. Pour ce que je ne veux pas, c’est voir le potentiel néfaste de l’outil informatique triompher, comme l’aliénation des utilisateurs, la réduction des libertés, l’avènement de la surveillance généralisée et la fin de la vie privée.
Voilà, c'est ça mon rêve, mon but, celui de Mozilla et de tous les gens qui participent au projet : avoir un Internet respectueux de l'être humain.
Comme Paul Valéry, on se met au boulot pour qu'il se concrétise, ce rêve. Comme Francis Scott Fitzgerald, on l'a pris assez grand pour ne pas le perdre de vue.
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