Ce week-end, c’était les JdLL, les Journées du Logiciel Libre à Lyon, événement libre et gratuit qui se tient chaque année dans la capitale des Gaules. L’événement doit approcher le quart de siècle (ça ne nous rajeunit pas !) et j’ai du participer à la majorité des éditions. Cette année, après une longue période à la maison des Rancy, c’est un peu l’année du renouveau, puisque l’événement a pu profiter de l’hospitalité de l’ École normale supérieure de Lyon, on les remercie vivement, ainsi que toute l’équipe de bénévoles qui a rendu cette édition possible. Un amphi, quelques salles de classe, un espace buvette et trois salles pour le village associatif, avec un superbe jardin (photo ci-dessus) et un temps de printemps, tout était au service d’une programmation de conférences et d’ateliers qui rendaient le choix de son emploi du temps fort difficile.
J’ai bien sûr retrouvé toutes les personnes au service des belles idées du logiciel libre et des communs numériques. Framasoft, Wikipedia, the Free Encyclopedia France, OpenStreetMap, les associations locales pour un internet libre, les entreprises de l’open source et des communs numériques, tous ou presque avaient répondu présents.
À ma connaissance, c’était la première fois que la Direction interministérielle du numérique (DINUM) était présente aux JDLL, avec les excellents Samuel Paccoud et Virgile Deville.
Elle y a fait forte impression avec la suite numérique, démontrant comment elle utilise, héberge, déploie du logiciel libre à l’attention des agents de l’État, mais aussi contribue du code et même, avec l’annonce du guichet, comment elle va contribuer financièrement aux communautés du logiciel libre et des communs numériques.
Les conversations allaient bon train autour des stands, à la buvette (forcément), au food truck, dans le jardin, dans les couloirs, entre retrouvailles de libristes et débats passionnés sur les enjeux du numérique. Ironiquement, les JDLL se tenaient dans la foulée de Vivatech, mais loin d’une quelconque concurrence, JDLL se tenait à l’autre bout du spectre, avec une vision enthousiasmante du monde numérique porteuse d’espoir où chacun peut être un acteur et contributeur plutôt que se cantonner au simple rôle de consommateur.
Vivement l’années prochaine, en éspérant que l’ENS Lyon veuille bien accueillir à nouveau l’événement dans ces sympathique locaux !