- Stéphane Bortzmeyer à propos de l’Internet des Objets : Objets qui communiquent entre eux ou bien esclaves du cloud ? (avec du Cozy Cloud dedans !) ;
- Beyond surveillance: what could happen if Apple loses to the FBI ;
- La France en 44eme position sur la vitesse de l’accès à Internet. Devant nous en Europe : Russie, Pologne, Portugal, Espagne, Hongrie, Roumanie, République Tchèque (et les usual suspects que sont la Suède, la Norvège, la Finlande). On notera le progrès d’IP V6, qui est malgré tout trop peu répandu (sauf chez Free !) ;
- 90% du temps d’affichage des articles des sites est dépensé par l’utilisateur pour quelque chose dont il se fout : la publicité et l’espionnage de son comportement (test réalisé sur des pages de liberation.fr, lemonde.fr et lefigaro.fr ;
- Ah, cette bonne vieille pub LibertySurf (FAI) datant de l’an 2000, qui parlait d’un Internet révolutionnaire et gratuit. Elle concentre deux des problèmes actuels qui ont tellement aseptisé et abêti l’Internet d’aujourd’hui : la pseudo gratuité (grâce à la pub) et la centralisation et la surveillance (à cause de la pub).
- Microsoft a créé Tay, un robot en Intelligence Artificielle qui discute sur Twitter avec les internautes. Microsoft promettait “Plus vous tchattez avec Tay, plus elle devient intelligente”. Sauf qu’elle a fini par devenir sexiste, raciste, négationniste et même fait l’apologie d’Adolf Hitler (et de Donald Trump, pour faire bonne mesure). Cela doit-il nous rassurer sur les incapacités de l’IA à devenir plus intelligente que les humains, ou au contraire nous affoler sur les dérives possibles du machine learning ?
- Etat d’urgence : pourquoi nous souhaitons être surveillés ;
- Il est dorénavant scientifiquement prouvé et mesuré que la surveillance de masse fait taire les minorités. . L’étude en question, par Elizabeth Stoycheff, Department of Communication, Wayne State University, Minnesota : Under Surveillance: Examining Facebook’s Spiral of Silence Effects in the Wake of NSA Internet Monitoring.
- Washington Post: Mass surveillance silences minority opinions, according to study. La Quadrature en propose une version traduite.
- Le Monde : L’autocensure des idées minoritaires, conséquence de la surveillance de masse ;
- Ajout : Slate.fr : La surveillance de masse fait taire les opinions minoritaires sur internet ;
- On notera, en complément des liens ci-dessus, qu’une étude réalisée en Allemagne il y a 8 ans aboutissait déjà à des conclusions comparables : Germans studies eight years ago show that surveillance brings horrible self-censorship.
- Vie privée, surveillance, dépendance aux GAFAs, faut-il réinventer le web pour éviter la dystopie ?, ma conférence à Paris-Web 2015 (où j’aurais du être plus clair sur le fait que la notion de SIRCUS n’est pas limitée à Cozy, mais que d’autres solutions existent, par exemple ownCloud).
- Popular Chinese web browser could put millions of users’ data at risk. Source : Privacy and Security Issues in QQ Browser. Encore près de 900 millions d’utilisateurs (principalement chinois) qui croient que les cochons sont les clients du fermier…
- Le Sénat autorise l’écoute des téléphones avec des IMSI-catchers, mais Urvoas rassure. À mon sens, M. Urvoas tente sans succès de rassurer. Certains ont même des mots plus crus ;
- Terrorisme : la frénésie sécuritaire française à côté de la plaque n’est pas tendre et frappe là où ça fait mal :
au lendemain du 22 mars, Manuel Valls n’a rien trouvé de mieux que d’exiger que le Parlement européen adopte, séance tenante, le fichier PNR qui doit recueillir les données de tous les passagers aériens, alors qu’aucun de ces radicalisés n’a emprunté l’avion pour commettre son forfait. Le Premier ministre n’en est pas à son coup d’essai en matière de réponse inadaptée : la loi sur le renseignement intérieur de juillet 2015, votée après les attentats de janvier, a placé sous surveillance tout le trafic internet au nom de la lutte antiterroriste. Mais, outre qu’il n’y a personne en bout de chaîne pour exploiter les renseignements obtenus, le terrorisme actuel n’est nullement «high-tech», mais au contraire, «low-tech» : pas d’utilisation du Net, on se parle en direct, on achète des téléphones jetables, on loue des voitures ou des taxis, on fabrique des bombes avec du matériel acheté dans des magasins de bricolage.
- J’ai eu l’honneur d’avoir été interrogé par iCreate sur Apple vs FBI, le chiffrement et le besoin d’intimité / vie privée numérique. Merci à Olivier Frigara pour sa patience et bravo pour son savoir faire à rédiger une très bonne interview sur la base d’informations déstructurées à cause de ma grippe lors de l’entretien :