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En vrac de septembre
Par Tristan,
jeudi 12 septembre 2024.
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En vrac
L’IA générative pour tout le monde ?
- J’ai vu récemment une BD qui m’a fait ricaner, mais je voulais la partager. Aussi, je la cherche dans Google Search. La BD se moquait du fait que l’IA pourrait être utilisée pour transformer un simple paragraphe en un email complet, avant que le récepteur du message ne se félicite que — grâce à l’IA — il peut transformer ce long email en un seul paragraphe qui concentre l’information essentielle. Une recherche plus tard, j’ai retrouvé la BD en question. Mais aussi dans les réponses du moteur, je vois quantités de liens, d’articles et de publicités pour des logiciels qui font exactement ça ! Comme quoi la réalité dépasse la fiction (et mon affliction, par là-même).
- On notera que la plus grosse nouveauté d’iOS 18.1 sera la réécriture d’emails par l’IA. On peut espérer que ça sera en local, et donc sera peu consommateur de ressources, sans devoir accéder à des data centers très énergivores. Pourtant, on sait que c’est surtout la fabrication du matériel qui provoque l’essentiel de l’empreinte écologique… Ah, justement, Apple compte sur l’IA pour relancer ses ventes. On sait aussi que Microsoft fait de même pour relancer le marché du PC. Bref, l’humanité n’a pas l’arrière-train sorti des ronces !
- Façon amusante de résumer les choses : we have moved beyond “TL;DR” (“too long; didn’t read”) to “TL;DW” (“too long, didn’t write”) !
- Toujours sur le même sujet, il y a longtemps, Philippe Geluck abordait le problème à sa façon ;
EROOM
Quand l’IA te mène au cimetière
Très en vrac
- L’enjeu IA, c’est d’offrir plus de puissance en gardant la main sur la consommation d’énergie, explique un responsable de Lenovo (le fabricant chinois de PC, qui voudrait bien que tout le monde rachète un nouveau PC pour se mettre à utiliser de l’IA générative). Mais seulement voilà, ça n’est pas le coeur du problème. D’abord, aborder le problème de cette façon, c’est se concentrer sur la phase d’utilisation de l’outil informatique, alors qu’il faut regarder tout le cycle de vie : fabrication, utilisation, fin de vie. Et se focaliser sur l’énergie, c’est passer à coté de plein de trucs : les émissions de gaz à effet de serre, certes, mais aussi la consommation de ressources (charbon, pétrole, eau, minerais) et les pollutions diverses qui vont de pair. C’est pour cela que les gens sérieux qui parlent du sujet travaillent sur des ACV (Analyses du Cycle de Vie) dites multi-critères (eau, ressources abiotiques, émissions etc.) Étude « iNum » Impacts environnementaux du numérique en France (format PDF) par GreenIT.fr l’explique très bien page 10 : En France, les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) se font à 76% dans la phase de fabrication du matériel à destination des utilisateurs ! En gros, avec un tel argumentaire, Lenovo propose donc d’augmenter le pire émetteur de GES du numérique. À noter que Microsoft et Apple font de même : passer massivement à l’IA, c’est augmenter massivement le problème du changement climatique, de la façon la pire possible.
- Climate Change Actions Are Far More Popular Than People in U.S. Realize
- L’IA n’arrête pas le progrès : Donald Trump partage des images retouchées suggérant que Taylor Swift et ses fans le soutiennent;
- Obsolescence programmée via Windows 11 : Microsoft persiste et signe. Vous aviez trouvé un moyen d’installer Windows 11 sur votre PC prévu pour Windows 10 ? Microsoft va bloquer votre Windows 11 ! Rappelons que l’arrêt du support de Windows 10 va jeter à la benne 240 millions de PC parfaitement fonctionnels. Source en anglais : The end of Windows 10 support could turn 240 million PCs into e-waste. Comme quoi il n’y a pas qu’avec l’IA générative que Microsoft nique la planète !
- Manque d’optimisation et dégradation des performances Web : les frameworks pointés du doigt.
- Pirater un vélo à distance : Researchers hack electronic shifters with a few hundred dollars of hardware. Ca devait arriver : maintenant les vélos haut de gamme disposent de changement de vitesses électriques connectés par radio, par exemple la gamme DI2 de Shimano. Autrement dit, les manettes envoient un signal radio aux dérailleurs pour qu’ils changent de rapport. Cela vaut très cher, c’est compliqué à maintenir et réparer, l’empreinte environnementale est augmentée (forcément, l’électronique, la batterie, c’est plus compliqué qu’un mécanisme tout simple et un câble). Et maintenant, cerise sur le gâteau, cela vient confirmer que “si c’est connecté, c’est piratable”. Et donc maintenant piraté. Avec une Software Defined Radio, un ordinateur portable et deux petites antennes, on peut faire changer de vitesse à distance (jusqu’à 10 m) le vélo d’un concurrent, et donc briser son effort voire le faire tomber (en descendant plusieurs vitesses d’un coup dans un sprint en danseuse, par exemple).
L’histoire de cybersécurité amusante du moment
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